Congé férié : 30 juin (Fête du Canada)
Article écrit par Mérédith Noël, Coordonnatrice aux appels chez Brio PAE
La douleur est une chose commune. Elle peut se décrire de toutes sortes de façon : légère, passagère, périodique, quotidienne, etc. Elle peut cependant être un signal d’alarme de notre corps et aussi devenir persistante. Nous parlerons ici de la douleur physique.
Celle-ci est dite chronique lorsqu’elle persiste dans le temps, ou au de-là de la durée habituelle de rétablissement. Une spirale d’émotions et d’inconfort est à gérer au quotidien pour une personne aux prises avec de la douleur. En effet, l’individu peut ressentir une perte d’estime de soi, de l’isolement, une perte d’emploi, un problème de nature sexuelle, du rejet, des préjugés, une séparation, des pensées suicidaires, etc. Il ne faut donc pas banaliser l’état de la personne, puisqu’elle est souvent prise dans un cercle vicieux, le corps et l’esprit étant interreliés. La douleur entraine une diminution des capacités physiques, ce qui impacte le travail, les activités sociales et ce n’est parfois que la pointe de l’iceberg.
Tels un plâtre, un pansement, une aide à la mobilité. Bien que vous ayez parfois eu dans votre entourage quelqu’un qui se plaint d’avoir mal, il y a tout de même plusieurs personnes qui savent très bien cacher leur douleur, comme si tout allait bien. Il ne faut donc pas minimiser ou banaliser la douleur de la personne, car chacune la vit à sa façon selon la provenance de celle-ci, le mode de vie, etc.
Il y a beaucoup d’espoir dans les recherches, et bien sûr, nous revenons encore une fois à la base : celle de l’hygiène de vie. On ne le répétera jamais assez : bien manger et bouger sont deux piliers, des bases importantes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’inactivité physique est l’un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux maladies non transmissibles et d’autres problèmes de santé. Les maladies non transmissibles (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, cancers, diabète et affections respiratoires chroniques) sont responsables de près de 74 % des décès dans le monde. Les personnes ayant une activité physique insuffisante présentent un risque de décès supérieur de 20 % à 30 % à celles qui sont suffisamment actives.
Chez les enfants et les adolescents, elle améliore la condition physique, la santé cardiométabolique, la santé osseuse, les résultats cognitifs et la santé mentale, et réduit la masse adipeuse.
Chez les adultes et les personnes âgées, elle réduit le risque de mortalité toutes causes confondues ainsi que les risques de mortalité par maladie cardiovasculaire, d’hypertension incidente, de cancers localisés incidents, de diabète de type 2 incident et de chutes, de plus, elle améliore la santé mentale, la santé cognitive, le sommeil et la masse adipeuse mesurée.
Choisissez une activité que vous aimez et qui correspond à votre personnalité. Allez-y selon vos préférences : activité qui se pratique seul ou en groupe, à l’intérieur ou à l’extérieur, avec un horaire fixe ou variable, etc.
N’oubliez pas l’importance des petits pas et de respecter vos limites. Il est possible de réduire et parfois même d’éliminer la douleur chronique. Il est cependant primordial d’être accompagné par des professionnels et de suivre les recommandations de votre médecin et de votre pharmacien.
